Comment gérer un arrêt de TSO ?

Les différentes questions à maitriser :

Quand arrêter un TSO ?

Une demande d’arrêt de TSO ne peut venir que du patient lui-même.
Il n’y a pas de durée optimale pour un TSO. Il faut soutenir le patient dans son projet d’arrêter un TSO.
Si le patient exprime son envie d’arrêter, le pharmacien doit prévenir le prescripteur qui pourra suggérer des modalités d’arrêt les plus efficaces et les moins douloureuses possible. L’expérience montre la possibilité d’arrêts lentement dégressifs. Les modalités de diminution sont gérées par le patient lui-même, en fonction de ses symptômes.
Il est illusoire de fixer une durée a priori au processus de diminution en vue de l’arrêt d’un TSO. Aucun critère fiable ne permet de prédire le succès ou l’échec d’une tentative d’arrêt d’un TSO. Il existe cependant des contextes plus favorables que d’autres (bonne insertion, arrêt de longue date de toutes substances non prescrites, etc.)

Quel est le protocole d’arrêt ?

Aucun protocole spécifique n’est validé.
Les modalités d’arrêt vont être choisies en fonction du contexte dans lequel est le patient.

  • Si le sujet veut interrompre rapidement le traitement, le sevrage sera réalisé en milieu hospitalier.
  • Si le contexte est plus favorable, il y aura sevrage progressif en ambulatoire.
  • Une autre possibilité d’arrêt est le changement de molécule.

Sources

Conférence de consensus – Stratégies thérapeutiques pour les personnes dépendantes des opiacés : place des traitements de substitution